Voyages à travers l'art

Ouvrages

LAMAZOU, Titouan – Femmes du monde – Gallimard Loisirs, 4 octobre 2007 – 368 pages.

BENOLIEL, Bernard / THORET, Jean Baptiste – Road Movie, USA – HOEBEKE, 13 octobre 2011 – 240 pages.

DOMENS, Cécile/ FASSEUR, Richard/ LACROIX, Séverine – Photographie de voyage – Eyrolles, 2 juillet 2009 – 167 pages.

BISCHOF, Werner – Werner Bischof – Photo poche, 1 janvier 1986 – 61 pages.

DURRUTY, Véronique – Road book : Voyageurs du monde, 80 pays, 1000 photographies et carnets – Edition de la Martiniere, 7 octobre 2010 – 312 pages.

Revues

SOTINEL, Thomas – Le road movie « Sur la route en tournage » - Monde magazine n°070, 15 janvier 2011, p 24-29.

Auteur non précisé ; TDC, L'art et le voyage, 1 mai 2013, N°1035, 135 pages.

Auteur non précisé ; TDC, La Chine, 2000 ans d'histoire, 1 octobre 2011, N°1021, p 33-37.

Auteur non précisé ; TDC, L'art du paysage, 15 mars 2011, N°1012 – p 33-37.

Sites internet

WIKIPEDIA – Art – Disponible sur « http://fr.wikipedia.org/wiki/Art » (consulté le 6/02/13).

SCARRION – 96% des Français friands de cuisine… étrangère, italienne en tête ! - Disponible sur   «http://www.lastinfos.com/articles/loisirs_spectacles/VOYAGES/680123/96-des-Francais-friands-de-cuisine%E2%80%A6-etrangere-italienne-en-tete.htm » (consulté le 02/04/13).

WIKIPEDIA – Musique – Disponible sur « http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique » (consulté le 23/04/13).

LIBERATION Next – Disponible sur « http://next.liberation.fr/musique/01012369378-le-grand-voyage-de-la-musique » (consulté le 23/04/13).

Albert Kahn – Disponible sur « http://albert-kahn.hauts-de-seine.net/les-jardins/les-differents-jardins/presentation-generale/ » (consulté le 08/05/13).

GAEL – Okayama son château noir et son jardin japonais – Disponible sur « http://www.kanpai.fr/japon/okayama.html » (consulté le 08/O5/13).

Site officiel de la ville de Marseille – Parc du 26 ^ème centenaire – Disponible sur « http://www.marseille.fr/sitevdm/jsp/site/Portal.jsp?document_id=580&portlet_id=622 » (consulté le 08/05/13).

Chronique-ludique.fr – Disponible sur « http://www.chroniques-ludiques.fr/peut-on-voyager-par-lintermediaire-du-jeu-video/ » (consulté le 10/05/13).

TOTOF – Jusqu’où le jeux vidéo peut il faire voyager – Disponible sur « http://www.le-serpent-retrogamer.org/reflexion-jusquou-le-jeu-video-peut-il-faire-voyager/ » (consulté le 10/05/13).

Chine information – Qipao, robe traditionnelle chinoise – Disponible sur « http://www.chine-informations.com/guide/qipao-robe-traditionnelle-chinoise_1080.html » (consulté le 18/05/13).

Espace français.com – Le surréalisme – Disponible sur « http://www.espacefrancais.com/le-surrealisme/ » (consulté le 18/05/13).

Images et vidéos

VASA, Danielle – Artactif – Disponible sur «http://www.artactif.com/vasa/galerie/le_surrealisme_de_danielle_vasa_118975.htm#.UZjS7bWprQU » (consulté le 18/05/13).

CROUX, Pierre – Disponible sur «http://www.google.fr/imgres?q=http+pierre+croux.overblog.com+les-carnets-de-voyage&newwindow=1&sa=X&rls=com.microsoft:fr:%7Breferrer:source%3F%7D&rlz=1I7LENP_frFR481&tbm=isch&tbnid=_a0tqs4bD2YQeM:&imgrefurl=http://pierrecroux.overblog.com/les-carnets-de-voyage&docid=xPgn0qVdZMkjvM&imgurl=http://img.over-blog-kiwi.com/0/48/03/96/201302/ob_ac89ab27a5aa8c2d207601bdd01d7be6_albumsdiversmini.jpg&w=379&h=376&ei=5gSZUd-cKYPLhAezyYGQCg&zoom=1&iact=hc&vpx=101&vpy=159&dur=754&hovh=224&hovw=226&tx=120&ty=118&page=1&tbnh=154&tbnw=162&start=0&ndsp=20&ved=1t:429,r:1,s:0,i:87&biw=1241&bih=584 » (consulté le 18/04/13).

China today – Disponible sur « http://www.chinatoday.com/culture/qipao/qipao.htm » (consulté le 18/05/13).

Bischof Werner – Magnum photos – Disponible sur « http://www.google.fr/imgres?q=werner%2Bbischof%2Bjapon&start=115&newwindow=1&sa=X&rls=com.microsoft:fr:%7Breferrer:source%3F%7D&rlz=1I7LENP_frFR481&tbm=isch&tbnid=aGNgShenMRovlM:&imgrefurl=http://www.magnumphotos.com/C.aspx%3FVP3%3DSearchResult%26ALID%3D29YL535QYMU7&docid=3tYLD4lBFV9IxM&imgurl=http://mediastore.magnumphotos.com/CoreXDoc/MAG/Media/TR7/b/e/c/9/PAR8500.jpg&w=173&h=173&ei=5dSYUZfaIcjAhAfIiICYCg&zoom=1&iact=hc&vpx=930&vpy=168&dur=1941&hovh=139&hovw=139&tx=111&ty=69&page=5&tbnh=138&tbnw=136&ndsp=34&ved=1t:429,r:22,s:100,i:70&biw=1241&bih=584 » (consulté le 30/03/13).

LIBERATION Next – Disponible sur « http://next.liberation.fr/musique/01012369378-le-grand-voyage-de-la-musique » (consulté le 23/04/13).

Internaute.com – La route américaine – Disponible sur « http://www.linternaute.com/actualite/photographes/meilleures-photos-de-fevrier/la-route-americaine.shtml » (consulté le 31/03/13).

Fnacblog – Sleeping dogs : Quand Hong Kong est mis à rude épreuve – Disponible sur « http://blog.fnac.ch/2012/08/29/sleeping-dogs-quand-honk-kong-est-mis-a-rude-epreuve/ » (consulté le 10/05/13).

Athenna – South Korea Series – Disponible sur « http://www.athenna.com/south-korea-series/athenna/web_design/teoria-de-design/ » (consulté le 29/03/13).

rfi - Le grand palais accueille l'exposition Monet - Disponible sur «http://www.rfi.fr/france/20100922-le-grand-palais-accueille-jusqu-24-janvier-2011-exposition-monet » (consulté le 19/05/13).

blog - Disponible sur « http://nanieblue.skyrock.com/773773357-joli-paysage-de-bord-de-mer-en-France-AH-LA-FRANCE.html » (consulté le 19/05/13).

Hauts de seine.net – Invitation à la promenade dans le jardin japonais du musée d'Albert Kahn à Boulogne – Disponible sur « http://webtv.video.hauts-de-seine.net/video/iLyROoafvxNF.html »(consulté le 08/05/13).

Youtube – Madalena, L'invitation au voyage – Disponible sur « http://www.youtube.com/watch?v=-N42LSVhQrQ » (consulté le 23/04/13).

   A travers mes articles effectués je vous ai présenté quelques expressions artistiques et ce qu'elles pouvaient procurer sur son spectateur. Que l'art pouvait être une source d'inspiration, de révélation voir d'éveil spirituel.

   Lorsque le spectateur s'approche face à de l'art ou une œuvre d'art il a ses sens et ses actes sensoriels qui s'éveillent. Ces deux processus l’amènent à la réflexion. Dans cette approche du spectateur il y a son intelligence, la compréhension, la sensibilité et son jugement qui interviennent. L'art nous permet donc de voyager car lorsqu'on regarde un tableau de paysage, notre désir de voir réellement ce paysage prend le dessus car on veut être sûr que c'est bien exactement le même alors ça va nous pousser à nous déplacer pour le voir. Les artistes qui se sont lancés dans l'art étaient à la recherche d'une certaine liberté, mais ils recherchaient aussi à avoir des sensations d'évasion sur eux qui laissaient jouer leur imagination. L'art est un moyen de découvrir d'autres cultures, traditions et de pouvoir voir à travers le regard du peintre ou du photographe par exemple donc de faire un petit retour dans le temps. Certaines personnes se rendent dans les musées pour contempler des œuvres alors que d'autres y vont parce qu'ils sont curieux, qu'ils ont une certaine ouverture d'esprit et qu'ils ne veulent pas rester dans leur société sans rien découvrir du monde, ils ne veulent pas être ethnocentrique. L'art permet aussi d'accepter l'autre tel qu'il est sans porter de jugement. A travers l'art, à travers notre imagination, nous voyageons tous, ça nous permet d'oublier le quotidien parfois monotone pour partir ailleurs mais aussi réaliser nos désirs.

   Les expressions artistiques permettent donc de voyager grâce à toutes les techniques qui sont spécifiques à chacun. Mais sans l'imagination du spectateur cette impression de voyage à travers l'art serait difficilement réalisable car c'est notre imagination qui nous permet de réaliser nos désir et l'art est juste un moyen de nous y faire parvenir.

   Le surréalisme est un mouvement littéraire, culturel et artistique qui apparaît dans la première moitié du 20^e s. Ce mouvement expérimente de nouvelles façons de créer afin de trouver ce qui représente la réalité du monde. Les surréalistes se sont constitués très vite autour d'André Breton écrivain et poète qui rédigea le Manifeste Surréaliste en 1924. Ils utilisèrent l'inconscient comme nouveau matériel de création et ce mouvement fut considéré comme un outil expérimental de connaissance du monde.

   Les surréalistes dans les arts plastiques (l'architecture, la sculpture, la peinture) laissaient libre court à leur imagination, créant alors des œuvres issues de leurs s et des œuvres considérées dans le domaine du fantastique. Au travers de leur œuvre on voyage dans un autre espace temps, un autre monde, celui de l’inconscient. Il permet à la fois de découvrir le monde et aussi de découvrir les désirs et rêves de son créateur.

André Breton a fait un voyage initiatique sur les terres mexicaine pour rechercher dans ce pays d'Amérique latine une terre d'exil, de rencontres, de mythes et de révolutions, mais aussi un espace favorisant à la fois les expériences individuelles et l'aventure collective. En ce qui concerne le développement artistique, les surréalistes se sont rendu au Mexique pour chercher une ouverture, une respiration, un espace de liberté, un ailleurs, mais surtout la possibilité de se sentir dépaysés. Dans le voyage et la découverte de l'autre, l'imaginaire des artistes va alors se transformer. Ainsi le voyage créer un éloignement poussant à la réflexion et à la création. Ce qui a attiré le surréaliste André Breton à faire ce voyage c'est surtout la découverte des cultures et des arts précolombiens. Lors de son retour à Paris André Breton a relaté son voyage dans un article intitulé « Souvenir du Mexique » publiée en mai 1939 dans la revue surréaliste Minotaure.

Dans la peinture de Danielle Vasa ici présente, c'est le chemin vers l'inconscient collectif qui est représenté. L'univers est sublimé par autant de couleurs et on s'approche du rêve. Elle cherche avant tout à peindre ce qu'il y a dans son inconscient pour faire surgir un passé venant d'ailleurs que de la réalité terrestre. Et donc un monde fantastique et intemporel émerge.

Les surréalistes cherchent à nous faire voyager, à nous montrer l'ailleurs. Ils cherchent à faire jouer notre imagination pour pouvoir en quelque sorte réaliser nos désirs, ils veulent nous faire voyager à la fois dans leur inconscient mais aussi dans le notre.

   La mode est un art artisanal qui s'inspire beaucoup des pays étrangés pour voyager et pour découvrir d'autres cultures. L'exotisme est un des styles vestimentaires le plus en vogue mais pas seulement, on peut aussi découvrir un pays au travers de ses tenues traditionnelles.

   Par exemple, Kenzo Takada, styliste japonais qui a fait carrière en France, à travers la plus part de ses collections, cherche à mêler chic et exotisme. Dans sa nouvelle collection automne-hiver 2013/2014, avec le duo Humberto Leon et Carol Lim ils ont réalisé un pélerinage du côté de l'Inde, du Népal et de la Chine. Le défilé s'est déroulé à Paris dans une ambiance oscillante entre classicisme japonisant et matières techniques. Pour la réalisation de cette collection, ils se sont déplacés dans ces pays pour voir les techniques de travail de la soie pour les kimonos, les couleurs principales utilisées et la manières dont sont réalisés leurs tenues traditionnelles. A leur tour les stylistes ont détourné leurs cultures traditionnelles dans cette collection comme avec la robe origami pour nous faire découvrir une autre utilité que distrayante de l'origami (art du pliage du papier au japon). Après avoir détourné l'art du pliage en robe ils se sont approprié le kimono qu'ils ont personnalisé en veste kimono, avec l'utilisation d'asymétries et profusion d'imprimés d'inspiration asiatique. Comme imprimé ils ont utilisé des photos de temples du Népal fonduent sous les rayures, et aussi un symbole en Asie qui est l'oeil (symbole de la protection). Malgré le vocabulaire qui reste traditionnel ces créations s'inscrivent dans une grande modernité. 

 Défilé automne-hiver 2013/14 Kenzo

   En Chine par exemple, parmis un univers de couleurs, le rouge se démarque le plus. Les chinois sont fascinés par la couleur rouge, non seulement en raison de son dynamisme, mais aussi en raison de la richesse de son sens dans la culture et l'histoire chinoise. Le rouge en Chine est le symbole qui donne la couleur à l'âme de la nation. D'après ça, on peut dire que la Chine Rouge « China Red » est un nom très populaire, qui attire l'attention du monde. Toutes choses rouge traditionnelles ont joué un rôle spécial en Chine : les murs des palais anciens, les lanternes, le papier découpé traditionnel, les vêtements... Car le rouge est source de bonheur, santé, harmonie, paix et prospérité.

Dans la mode le Qipao 旗袍 est le costume traditionnel le plus porté par les femmes chinoises. Cette tenue reflète la culture chinoise et les arts avec ses caractéristiques nationales et de fortes couleurs heureuses comme le rouge. Avec le développement de la mode, le Qipao ou cheongsam est devenu très populaire hors des frontières chinoises,et devenant aussi source d'inspiration pour les stylistes comme Kenzo.

   La mode est un moyen de voyager de part les déplacements effectués par les stylistes et les mannequins lors de défilés ou de recherches d'inspiration. Mais au travers des vêtements crées on peut découvrir toute une culture sans avoir à se déplacer car les vêtements sont juste le noyau du défilé tout autour une mise en scène est réalisée avec des décors et des sons qui correspondent à la culture dont s'est inspiré le styliste pour sa collection.

   Depuis le 10 mai 2011, la Fondation Nationale américaine considère que les jeux vidéos font partie de la catégorie des « Arts des médias ». Car grâce aux avancées technologiques on peut constater des prouesses réalisées informatiquement qualifiant même certains jeux d’œuvres d'art. Au travers des jeux vidéo on constate qu'il y a plusieurs catégories :

• les jeux d'action,

• les jeux de rôle,

• les jeux de réflexion,

• les jeux de simulation,

• les jeux de stratégie,

• les jeux de sport.

Pour notre thème du voyage j'aborderais la catégorie des jeux d'aventure. Par exemple Final Fantasy X de Hironobu Sakaguchi a permis à de nombreux joueurs de voyager sans bouger de leur canapé. C'est un voyage totalement virtuel mais aussi visuel ou le ressenti est pratiquement identique au voyage réel.

   Si on décide de comparer le monde du cinéma ou de la littérature à celui des jeux vidéo, on peut voir que dans ces trois types d'arts, l’imagination a un rôle majeur dans l'impression de voyage. A l'inverse du cinéma et de la littérature, dans les jeux vidéo le joueur a le contrôle de ce qu'il se passe. Manette en main, il vit l'aventure en même temps que le personnage ce qui provoque un sentiment beaucoup plus particulier que de rester simple spectateur ou lecteur d'une histoire. Le joueur grâce à l'intermédiaire de son personnage est libre de voyager, il est implanté dans un décor et c'est lui qui décide du temps qu'il souhaite rester ou non dans un lieu pour y contempler de décor. C'est en partie grâce au personnage que le joueur contrôle que cette sensation de faire un voyage peut se réaliser mais pas seulement.

   Quand on souhaite partir en voyage on se renseigne sur la destination et bien pour les jeux vidéo c'est à peu prés similaire. Parce que quand on cherche un bon jeu, on se renseigne sur des forums, on regarde la bande annonce on lie le résumée du jeu. Si on regarde bien dans un jeu on part d'un point A pour aller à un point B on suis quoi qu'il en soit un itinéraire même si on fait demi-tour dans le jeu. C'est exactement la même chose que lorsque l'on part en voyage car on prépare le plus souvent un itinéraire de route. Durant un voyage, on fait la rencontre de personnes étrangères. Aujourd'hui grâce aux technologies et internet on a la possibilité de jouer en réseau et de discuter avec une personne qui se trouve de l'autre côté du globe. De plus les créateurs de jeux mettent en scène des lieux réels comme par exemple dans « Sleeping dogs » ou l'on peut découvrir la ville de Hong Kong. Ils cherchent à faire des jeux d'ambiances réalistes grâce auxquels on peut être transporté aux côtés du personnage, vivant leur aventure dans des endroits connus.

   Au travers des jeux vidéo on peut donc connaître ce sentiment d'aventure, de découverte et de voyage mais en moins fort que si on partait pour de vrai à l'aventure avec toute les rencontres,sensations, odeurs... C'est en quelque sorte l'inverse du déplacement physique, c'est un voyage imaginaire.

   Le jardin est un lieu de mémoire qui a une place toute particulière dans l'imaginaire. Il exprime la façon dont vivait une population dans le passé et le rapport qu'elle entretenait avec la nature. Des jardins de Versailles au jardins japonais de l'art des jardins ne se comprend qu'à l'intérieur de chaque société. Car cet art s'inspire beaucoup de la culture, de l'histoire du pays mais aussi des activités humaines que le pays a subit.

   Si l'on pouvait faire le tour du monde ont constaterait qu'il y a beaucoup de style de jardin qui existe. Pour en citer quelques-uns en particulier, les plus connu, on a :

• les jardins à l'anglaise,

• les jardins à l'italienne ( Villa d'Este à Tivoli),

• les jardins à la française (les jardins de Versailles à Paris),

• les jardins japonais ( le jardin Koraku-en à Okayama).

  Si on a pas la possibilité financièrement de voyager pour découvrir d'autre pays, certaines personnes ont eu l'idée de s'inspirer de leur voyage pour réunir plusieurs styles de jardins les un à côté des autres pour pouvoir admirer la beauté de ces jardins et découvrir d'autres cultures. Par exemple le français Albert Kahn qui était banquier, de part ces voyages d'affaires qu'il a réalisé au Japon, en Angleterre... a décidé de réaliser dans sa propriété à Boulogne de 4ha de jardins, trois styles de jardins qui lui tenait à cœur : un jardin à la français, un jardin japonais et un jardin à l'anglaise. Grâce à ces trois styles de jardins réunis dans une même surface lors d'une promenade on passe d'une culture à une autre et on découvre les technique de jardinage utilisées dans chaque pays et le sens de ces techniques. Par exemple pour les jardins japonais le but est d'avoir toujours une impression de profondeur et pour cela les arbres sont taillés en nuages pour laisser passer la lumière. Dans le jardin japonais tout est une question de forme pour éveiller les visiteurs.

Invitation à la promenade dans le jardin japonais du musée Albert-Kahn à Boulogne - Hauts de seine

Le jardin japonais créé par Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt en 1908 a été rénové en 1989 par le département. A travers ce reportage on peut comprendre les techniques utilisées pour réaliser un jardin japonais et le but recherché dans ce type de jardin. 

La mairie de Marseille quand à elle a aussi choisit de réaliser un parc urbain de 10ha inauguré le 23 juin 2001. C'est un jardin de conception contemporaine qui fait références au vingt-six siècles d'histoire de la ville. Le maire Jean-Claude Gaudin a voulu à travers ce parc représenter la mixité culturelle et l'ouverture de Marseille sur le monde. Pour cela dans le parc on peut observer quatre styles de jardins :

• le jardin provençal, structuré en terrasse,

• le jardin oriental, de style arabo-andalou,

• le jardin africain, avec des dunes,

• un jardin asiatique rappelant les jardins japonais.

A travers ce parc tout le monde à la possibilité de voyager dans le monde sans quitter la ville de Marseille. De nos jours, on peut constater que la demande de réaliser par exemple des jardins japonais chez des particuliers est en forte hausse du fait d'un effet de mode et aussi de pouvoir voyager à moindre coût.

   L'art des jardins, joue beaucoup sur l'imagination des observateurs qui se projettent plus facilement dans un pays et où ils peuvent comprendre et découvrir les cultures de manière plus simple.

   Toute séquence musicale est un voyage virtuel vers un univers particulier, une découverte d'effets sonores et de ce qu’ils expriment. La musique donne l'illusion de voyager. Quand on pense voyage et musique on pense le plus souvent aux musiques latino-américaines, qui représentent le mieux leur territoire. La musique est présente tout autour de nous. On peut la retrouver avant, pendant et après le voyage. Elle crée chez l'homme une envie de désir, de découvrir une destination (comme la samba pour le Brésil).

   Depuis sa création la musique a beaucoup évolué avec l’apparition de nouveau genre comme la musique House qui est originaire de Chicago en 1980. Ce qui a permit cette forte avancée dans la musique c'est l'évolution des technologies avec lesquelles on peut pratiquement tout faire musicalement comme enregistrer les bruits de la circulation routière pour pouvoir les modifier puis les insérer dans le rythmes de la musique. De ce fait, le tourisme musical commence à faire son apparition et certains, comme l'agence de voyage anglaise Thompsom, a retracé l'évolution et les voyages de la musique des années 1800 (en blanc à gauche) à nos jours.

    Phénomène majeur des vacances musicales , les festivals se sont multipliés ces trente dernières années. Les festivals ont pour but de faire découvrir de nouveaux musiciens ou chanteurs au grand public mais aussi d'inviter les gens de pays étrangers à ce déplacer pour y participer comme par exemple pour le Tomorrowland en Belgique qui est le plus grand festival de musique électronique au monde. Ces grands festival attirent surtout des jeunes qui on pour but d'écouter la musique, faire la fête, faire des rencontre et non visiter. Ce genre de tourisme musical est surtout orienté en direction des jeunes. Mais il n'y a pas seulement les festivals qui permettent de voyager, il y a aussi les concerts. Les chanteurs sont amenés à voyager pour se faire connaître dans le monde et font alors des tournées. Les personnes qui sont fans de certains chanteurs ne veulent absolument pas rater un de ces concerts alors elles sont prêtent à le suivre partout dans le monde. Les chanteurs outre leurs concerts lorsqu'ils réalisent leurs clips, ils voyagent aussi.

   L'autre moyen dans la musique de voyager c'est d'utiliser le thème du voyage qui sera évoqué dans les paroles mais aussi avec les instruments qui seront utilisés. Mais la langue dans laquelle chante le chanteur influe aussi beaucoup sur cette sensation de voyage comme avec l'espagnol qui tout de suite donne en tête cette idée de soleil, de mer et de chaleur.

Si on écoute cette chanson:

   L'art du dessin est un art très technique. Il faut bien savoir manier le crayon, pinceau ou feutre et être fluide dans ses mouvements. Les personnes qui possèdent toutes ces compétences ont choisis de dessiner des scènes ou paysages qui les ont marqué durant leur voyage. Pour dessiner lors d'un voyage, ce qu'il faudrait faire pour avoir un bon dessin, c'est de s'arrêter et de dessiner. Mais certains ont fait le choix de dessiner et de marcher en même temps. On les appelle des dessinateurs ambulants. Mais comme ils dessinent tout en marchant, leur dessin ne sont plus des dessins mais plutôt des croquis. Leur but n'est pas de faire du copier coller d'un paysage ou d'un monument, leur but c'est de croquer presque tout ce qu'ils voient ou mémorisent comme des petits détails et d'y ajouter des personnes qu'ils auraient croisé durant leur marche par exemple. Donc au lieu de les nommer comme dessinateur ambulant, ils sont aussi désigné comme des croqueurs ou carnettistes. 

   Le quotidien d'un croqueur c'est avant tout de se renseigner sur les situations des pays qu'il voudrait visiter. Pour cela il se rend sur le site du ministère des affaires étrangères et peut y voir les pays qui sont déconseillés pour y voyager. Une fois la destination choisit il doit alors faire ses bagages. Dans ses valises on y trouve les affaires ordinaires de tout voyages, mais à l'inverse d'un vacancier, on ne trouve pas d'appareil à photo mais plusieurs carnets à dessin, une planche, et selon le croqueur on peut trouver des crayons de couleurs, des feutres, de la gouache et même un blanco. Une fois qu'il a choisit la façon dont il va dessiner, il va devoir réfléchir aux couleurs qu'il va prendre. Les couleurs dépendent de la destination par exemple si il décide d'aller en Égypte alors il va privilégier les dégradés de marron à l'inverse si il va dans le forêt amazonienne il va choisir des dégradés de vert. Tout cela pour voir que le croqueur réfléchit à tout avant de partir car chaque destination à sa propre palette de couleur qui lui correspond. 

   Si on cherche bien dans le passé les tout premiers à avoir utiliser l'art du dessin « les croquis » dans des carnets de voyages se sont les explorateurs et les entomologistes tel que Henry Walter Bates. A cette époque le croquis était utilisé dans certains domaines tel que le bâtiment, les navires ou bien même dans celui des insectes, végétaux ou animaux pour montrer au monde toute leurs découvertes. 
Au 20e et 21e siècle, le croquis est utilisé dans le but de découvertes toujours, mais pas forcément belles à découvrir. Titouan Lamazou qui est un ancien navigateur mais aussi carnettiste dans un de ses livres « Les Femmes du Monde », il a illustré six ans de voyage sur les 5 continents dans le but de faire la rencontre des femmes du monde entier et de réaliser leur portrait au crayon. Les portraits qu'il a réalisé montrent à la fois les conditions de vie parfois sombre de certaines femmes mais aussi les moments de joie qu'elles vivent.

A l'inverse Pierre Croux, anciennement architecte et aujourd'hui carnettiste, a voyagé durant 25 ans dans 100 pays et, de ses voyages a ramené des milliers de croquis. Dans ses croquis, il nous fait découvrir la vie quotidienne dans certains pays mais aussi des paysages, des bâtiments et des personnes qu'il a croisé comme on peut le voir si joint.  

   Le dessin « croquis », est un moyen de voyager mais aussi un langage universel comme le disait Viollel Le Duc « Dessiner c'est voir, et voir c'est savoir ». A travers n'importe quel dessin tout le monde est capable d'avoir ce ressenti de voyage.

   La photographie est un thème artistique très répandu de nos jours. Dès que l'on décide de faire un voyage ou même une simple sortie entre amis on ne part pas sans son appareil photo. Pour la plupart des gens, les premières choses que l'on vérifie avant de partir en voyage c'est si la batterie est bien chargée et si il y a bien une carte mémoire. Parce que, que l'on soit professionnel ou un « simple touriste » grâce à l'appareil photo on peut saisir à n'importe qu'elle moment et n'importe où une image que l'on ne veut absolument pas oublier. Grâce à l'évolution des technologies nous sommes passés de l'appareil photo argentique au numérique et aujourd’hui les téléphones portables sont aussi équipés de l'application appareil photo. Ce qui fait que avant seul les professionnels avaient la possibilité de saisir des moments ou lieux qui les ont marqué durant leurs voyages. Alors qu'aujourd'hui tout le monde a la possibilité de faire ses propres photos souvenir.

   Par exemple, le photographe novice a un appareil photo qui n'est pas professionnel et qui ne permet donc pas de faire des photos nettes selon ce qu'il désir. Lors de ses voyages « le touriste » photographie tout, même si d'un point de vue esthétique ça ne lui plaît pas, il ne cherche pas à réfléchir au rendu de ses photos. Si l'on regarde dans l'appareil photo d'un touriste, on y trouve le plus souvent des photos de lui devant des monuments, des photos de tableaux ou même de repas qu'il a mangé. De ce fait il ne pense plus à acheter une carte postale des lieux qu'il a visité mais pense juste à faire ses propres photos souvenir.

   A l'inverse, le professionnel lui ne prend pas de photo sans réfléchir. Il cherche à avoir un meilleur niveau d'ensoleillement comme au levé et au couché de soleil ou les couleurs sont juste magnifiques en rendu photos. Ça lui arrive aussi de faire des photos contrastées en noir et blanc. Le photographe veut nous montrer à travers les différentes prises de vue, des détails que l'on aurait jamais remarqué de jour ou de nuit dans des lieux comme Paris ou d'autres grandes villes. Chaque photo a un sens pour lui, on porte sur chaque photos un regard différent comme par exemple une impression de déjà vue, de joie, de tristesse … Par exemple, la photographe Véronique Durruty dans son livre « Road book, 20 ans de voyage, Voyageurs du monde » nous raconte et nous illustre à l'aide de photos et croquis son voyage d'une durée de 20 ans sur les 5 continents. Elle avait décidé de voyager pour s'émerveiller de la beauté du monde mais aussi de celle des hommes, pour fuir et découvrir, pour faire des rencontres... Au final elle a voyagé pour découvrir matin après matin la beauté du monde sans jamais se poser de question.

Un autre photographe Werner Bischof qui était journaliste à l'inverse lui préfére photographier des moments de guerre pour nous montrer la réalitée. Mais il cherche aussi à nous faire découvrir des pays qu'il a visité tel que le Japon par exemple.  

   Au final, que l'on soit professionnel ou un simple novice en photographie toute photos de voyages est un souvenir. Que les photos soient utilisées pour faire des cartes postales, pour être visionnées en famille ou même pour dénoncer des conditions de vie, elles touchent tout public que ce soit dans l'émotion ou dans la réflexion.  

   Le cinéma est un thème artistique, que l'on côtoie pratiquement tout le temps. Grâce aux différents genres de films qui existe (comédie, dramatique, documentaire...), on peut facilement voyager. Parmi tout ses genre celui qui est le plus utilisé pour aborder le thème du voyage c'est celui du road-movie. Le road-movie est un genre cinématographique qui est apparut à la fin des années 60 aux États Unis. C'est un genre essentiellement américain qui est intimement lié aux souvenirs des pionniers mais dans le cinéma c'est surtout lié au fait de se déplacer, de voyager tout en suivant une simple route. Ce type de film est décrit comme « film de route » car c'est un genre qui est sans cesse en mouvement. Dans la plupart des road-movies les réalisateurs cherchent à montrer les travers de l'Amérique contemporaine à travers le voyage.

   Le genre road-movie prit naissance en 1969 avec le film Easy Rider qui rencontra un franc succès et d'autre films plus récent qui se sont inspirés de ce film comme Into the Wild sortie en 2007 qui lui aussi a rencontré un franc succès. Ce genre de film fonctionne bien auprès des spectateurs car le principe de tout quitter pour partir à l'inconnu juste en suivant une route c'est avant tout une recherche de soi. Et les spectateurs eux mêmes choisissent de voir ce genre de film pour s'imaginer en train de vivre cette expérience en même temps que les personnages. Le fait de prendre la route, signifie le début d'un voyage ou l'on laisse tout derrière soi pour pouvoir enfin réaliser ses propres rêves, ses désirs ou même dans certain cas de pouvoir fuir la société et ses règles. Le sentiment principal de ce genre c'est celui de liberté mais aussi celui de devoir se débrouiller seul.

   Dans le film Easy Rider de Dennis Hopper, les personnages principaux sont des motards qui décident de partir pour aller au carnaval de la Nouvelle Orléans. Grâce à leur moyen de locomotion plutôt original pour l'époque qui est celui de la moto on va pouvoir découvrir de magnifiques paysages typiquement américains tel que les grands canyons et découvrir certaines habitations comme les ranchs que l'on ne trouve nul par ailleurs qu'aux États Unis. On découvre l'époque hippie qui permet de nous faire voyager à travers l'histoire des États Unis mais malgré les beaux paysages on y découvre aussi la face cachée sombre de l'Amérique avec la drogue, le sexe et l'alcool.

   Le road-movie est donc un genre qui s'oppose à l'idée du rêve américain ou tout fini bien. Car dans ce genre justement la fin n'est pas forcément celle à laquelle on s'attend. Les personnages sont parfois déçus de se qu'ils découvrent sur leur route ou même dans certains cas ils perdent la vie durant leur voyage. Malgré tout, c'est pour eux le meilleur moyen de tout quitter, de la société à leur quotidien et de pouvoir repartir à zéro et découvrir un « nouveau monde », une nouvelle facette de leur pays. Le road-movie est donc un genre cinématographique, avec une manière très technique de filmer qui nous facilite l'impression de voyager car il joue sur notre imagination et nos désirs.